Les Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui se déroulent du 27 au 31 mai à Nairobi au Kenya, portent sur un thème de « La transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale »
3 000 délégués participent aux assemblées annuelles de la BAD en vue de partager les expériences des pays africains sur diverses problématiques, mais aussi sur les meilleurs moyens de les surpasser. Le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid, sera à Nairobi pour représenter le président Abdelmadjid Tebboune.
Pour la Banque, il est impossible d’atteindre la transformation socio-économique et le développement nécessaires de l’Afrique dans le cadre actuel d’architecture financière mondiale.
L’économie des pays africains ne cesse d’augmenter avec une hausse du PIB réel de 4,3 % en rythme annuel contre une moyenne mondiale de 2,9%. Cependant, elle n’a pas évolué.
Cependant, un point négatif à souligner : le continent africain reste la deuxième région du monde où les inégalités économiques sont les plus prononcées, après l’Amérique latine et les Caraïbes.
En conséquence, « le continent n’est pas sur la bonne voie pour atteindre la quasi-totalité des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030″. C’est ce que souligne la Banque africaine de développement (BAD). Elle rappelle que le coût de la réalisation de ces objectifs en Afrique est estimé à environ 1 300 milliards de dollars par an. Ce qui représente 42 % du PIB du continent.