La députée Fatma Mseddi a révélé des détails concernant la demande de levée de son immunité parlementaire, affirmant que cette démarche visait à la faire taire. La plainte, déposée par le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, serait liée à des déclarations médiatiques qu’elle avait faites en août 2022, critiquant la composition de l’Isie et appelant à la révision de celle-ci.
Sur les ondes de Radio IFM, Mseddi a défendu sa position, arguant que le maintien du décret 54 était crucial pour assainir le climat électoral en prévision de l’élection présidentielle de fin 2024.
Elle a également soulevé des questions sur les motivations derrière la demande de levée d’immunité, déplorant un possible désir de la réduire au silence. Par ailleurs, elle a critiqué ses collègues parlementaires qui ont proposé des amendements du décret 54, les accusant de chercher des gains politiques.
Mseddi reste une fervente partisane du processus du 25-Juillet et défend avec véhémence l’application du décret 54 comme moyen de purifier la scène politique avant l’élection présidentielle de l’automne 2024.