Moez Hadidane, professeur d’économie, a appelé l’État à explorer d’autres mécanismes de financement pour alléger le fardeau des banques. Lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM, il a expliqué que, bien qu’il comprenne la nécessité pour les banques de prêter à l’État en raison des moindres risques et des garanties plus solides, cette situation fait de l’État un concurrent sérieux dans le financement de l’économie, ce qui freine les investissements.
Hadidane a souligné que les banques préfèrent financer l’État plutôt que les petites et moyennes entreprises (PME) en raison du faible taux de croissance. Il a affirmé que l’État se pose en concurrent dans le financement de l’économie, contribuant ainsi au faible taux de croissance.
Il a également précisé que plus de 90 % de l’économie tunisienne est financée par les banques, avec un encours de la dette bancaire atteignant 110 milliards de dinars. Les autres mécanismes de financement incluent les investissements en capital et la microfinance, a-t-il ajouté.