Selon les médias, 80 ans après le débarquement du jour J, les plages situées où a eu lieu le Débarquement du 6 juin 1944 et leurs vestiges sont menacés par l’érosion et la submersion. En cause: la montée des eaux due au changement climatique.
Le littoral normand, couvert de vestiges du 6 juin 1944, bunkers du mur de l’Atlantique, épaves et pièces de collection, a toujours été une destination privilégiée pour les touristes.
Cependant, nous assistons à un recul d’environ 30 cm du rebord de la falaise du paysage à Criel-sur-Mer, en Seine-Maritime. Ce triste constat est dû à divers facteurs, comme l’action des éléments naturels tels que la houle et le vent, sans oublier l’impact de la montée du niveau de la mer et des interventions humaines.
Selon Régis Leymarie, délégué adjoint au conservatoire du littoral en Normandie, tout à l’ouest, les plages « américaines » de Utah et Omaha, plus sauvages, « subissent à la fois l’érosion et le risque submersion ». C’est également le cas sur le secteur britannique (Gold Beach)…
Pour le Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), un millier de logements sont menacés d’érosion, et ils seront 450 000 en 2100.
Enfin, selon la même source, la Corse, le Var, la Vendée et la Manche sont parmi les départements les plus susceptibles d’être touchés.