La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, comparaitra devant le juge d’instruction, sur fond de deux nouvelles affaires, le 12 juin 2024.
Le comité de défense de Mme Moussi a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue au siège du parti, qu’elle sera interrogée entre 09h30 et 10h. Ce qui semble être une mesure « tout à fait inacceptable ».
Il s’agit en l’occurrence d’une première affaire concernant une plainte portée par une organisation nationale active dans le domaine de la « défense des croyances et de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme ». Alors que le second procès serait lié à une infraction sous le coup de l’article 315 du Code pénal.
Lors de la conférence de presse, la défense d’Abir Moussi a annoncé qu’un appel sera interjeté le 12 juin contre le jugement correctionnel prononcé contre leur cliente, dans lequel elle été condamnée à une amende de 5 000 dinars pour violation du silence électoral lors du scrutin présidentiel de 2019. Tout en estimant que « si violation il y a, elle a été commise par trois pages Facebook pro-Moussi et non par la présidente du PDL en personne ».
En tout, ce sont donc trois nouveaux procès qui s’ajoutent au dossier d’Abir Moussi. Cela veut dire que la présidente du PDL devra répondre aux griefs à propos de cinq procès, a regretté le comité de défense. Le mobile sous-tendant ces procès est « éminemment politique ».
Le comité de la défense a affirmé que les procès menés contre la présidente du PDL, Abir Moussi, étaient manifestement entachés d’une série de vices de procédure, notamment la violation des droits de la défense.