Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé à la libération « immédiate et inconditionnelle » des journalistes détenus, en attendant l’achèvement des procédures de recours en appel.
Dans une déclaration publiée lundi, le Syndicat a réitéré son appel à l’annulation du décret- loi n54, qu’il qualifie «d’anticonstitutionnel» et à l’application du décret-loi n 115, « unique mécanisme permettant de poursuivre les journalistes en justice ».
Le SNJT dénonce les poursuites judicaires systématiques engagées contre des journalistes pour leurs opinions, ajoutant que ces poursuites « créent un climat « anti-démocratie » et mettent les médias sous pression ».
Par ailleurs, le Syndicat fustige le refus du pouvoir de toute critique des politiques publiques relatives à des affaires brûlantes…
Concernant les procès engagés contre les journalistes, le Syndicat a rappelé que Ghassen Ben Khalifa, rédacteur en chef du site « Inhiyaz » comparaît, mardi devant le Tribunal de première instance de Tunis, dans le cadre d’une affaire intentée à son encontre au sens de la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent.
Le SNJT indique que la chroniqueuse, Sonia Dahmani (placée en détention depuis le 13 mai dernier) comparaît, mardi, devant le juge d’instruction dans le cadre de plusieurs affaires portées, toutes, à son encontre au sens du décret-loi 54.
Avec TAP