Intervenant lundi 10 juin sur le plateau de « Rendez-vous 9 » de la chaîne Attessia, Mohamed Zitouna, le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, a affirmé que les documents fuités sur les réseaux sociaux font bel et bien partie des documents saisis au domicile de Rached Ghannouchi.
Rappel des faits.
Au cours de la semaine du 3 juin 2024, des pages sur les réseaux sociaux ont fait circuler des documents. Lesquels prouveraient qu’il s’agit d’un plan préparé par Rached Ghannouchi pour contrer le régime. Du reste, le Tribunal de première instance avait annoncé le 5 juin la clôture de l’instruction dans le cadre d’une affaire visant le président d’Ennahdha et d’autres accusés. Deux chefs d’inculpation ont donc été retenus : complot visant à porter atteinte à la sûreté intérieure et à changer la forme du gouvernement, ainsi qu’une incitation des gens à s’armer les uns contre les autres.
Toujours sur la chaîne d’Attesia, Mohamed Zitouna a assuré que ces documents constituaient des plans visant à semer le chaos et la zizanie en Tunisie, notamment l’exploitation des réseaux sociaux pour la propagation de rumeurs pour déstabiliser la société.
Le Tribunal avait également souligné que parmi les preuves se trouvaient des documents saisis au domicile du président parti islamiste prouvant l’existence de « plans d’incitations contre les structures de l’État ».
Affaire à suivre.