Ces jours-ci, l’Égypte, comme de nombreux autres pays dans le monde, notamment au Moyen-Orient, connaît un été très chaud.
L’agence de presse américaine Bloomberg affirme que la planète a connu pendant 12 mois consécutifs une augmentation des températures qui a battu tous les records, à une époque où le réchauffement climatique représente un problème particulièrement aigu pour l’Égypte, pays désertique où la température est en augmentation la plus rapide au monde.
Elle ajoute que les experts de l’Autorité météorologique égyptienne craignent que cet été soit plus rigoureux que l’année dernière, ce qui affecterait gravement les biens et l’agriculture et causerait de graves dommages à la vie quotidienne.
Avec cette forte hausse des températures attendue, le gouvernement égyptien a été contraint d’importer du gaz naturel liquéfié aux taux les plus élevés depuis 2018, pour fournir suffisamment d’énergie et faire fonctionner les climatiseurs, selon le rapport de l’agence américaine, qui indique que la température élevée et la pénurie d’eau ont affecté la dépendance du pays à l’égard de ses importations de céréales.
Selon le rapport, les pannes de courant constantes entravent également la productivité, car les ordinateurs portables cessent de fonctionner lors des réunions virtuelles via les appels vidéo et Zoom.
La ville de Bangalore, la capitale technologique de l’Inde, a également souffert d’une pénurie d’eau. L’agence s’attend à ce que les effets du temps chaud s’étendent à d’autres pays d’Europe et des Amériques.
Bloomberg attribue les souffrances de l’Égypte en particulier à sa composition géographique, étant un pays désertique aux ressources en eau limitées, ce qui fait que les températures y doublent celles du reste du monde, ce qui indique l’impact de la chaleur extrême et souligne l’importance d’une prévision précise des températures extrêmes.
La sécheresse et les vagues de chaleur ont également frappé de nombreux pays dans le monde, comme le Maroc, le Mexique, l’État américain de Californie et la Thaïlande, en plus des incendies de forêt en Grèce, en Espagne et sur la Côte d’Azur sur le continent européen.
On estime également que la récolte de mangues a diminué à des taux compris entre 14,6 et 50,5% l’année dernière, tandis que la récolte de maïs dans le sud de l’Égypte a diminué de 30 à 40%, selon l’Autorité météorologique.