La porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Hanen Gaddes, fait état de l’implication de plusieurs associations dans l’envoi des jeunes vers les zones de conflit.
Ces associations, qui se cachent derrière des oeuvres sociales, financent les opérations d’envoi des jeunes vers les zones de conflit et font partie de « l’aile financière », a-t-elle expliqué.
Dans une déclaration, mercredi 19 juin, à l’agence TAP, le premier juge d’instruction du pôle judiciaire chargée de l’affaire a émis des mandats de dépôt à l’encontre de gestionnaires et de trésoriers d’associations, à l’instar de l’association « Marhama pour les œuvres caritatives » qui recevait des financements étrangers et entretenait des liens avec des agences de voyages impliquées dans l’envoi des Tunisiens vers les zones de conflit.
Dans ce contexte, Gaddes a indiqué qu’un mandat de dépôt à l’encontre du trésorier de l’association Marhama qui occupait le poste depuis la création de l’association en 2014, une période durant laquelle le phénomène d’envoi des jeunes tunisiens pour être recrutés par dans des organisations terroristes a été à son plus haut niveau.
Elle a assuré que l’enquête est toujours en cours pour révéler l’identité de toutes les parties impliquées dans cette affaire.
Avec TAP