La Tunisie marquée par son passé de champ de bataille sanglant durant la Deuxième Guerre mondiale, voit aujourd’hui se profiler le spectre d’une Troisième Guerre mondiale potentiellement dévastatrice en Europe et au-delà de la Méditerranée. Face à cette menace imminente, la classe dirigeante tunisienne est appelée à adopter une approche de prudence dans ses paroles et actions afin de préserver le pays de tensions et conflits qui pourraient dépasser ses capacités.
Analyse approfondie d’Elyes Kasri, politique et ancien ambassadeur, ci-dessous:
« La Tunisie a été un champ de bataille sanglante durant la Deuxième Guerre mondiale avec des batailles qui sont encore enseignées dans les écoles de guerre du monde.
Alors que se profile à l’horizon le spectre d’une Troisième Guerre mondiale plus dévastatrice sur le théâtre européen et possiblement sur les deux rives de la Méditerranée, la classe dirigeante tunisienne se doit de s’armer de prudence dans ses propos et actes afin de ne pas entraîner la Tunisie dans des tensions et conflits qui dépassent ses moyens et dont l’utilité pour ses intérêts vitaux reste à débattre et prouver.
Loin des joutes idéologiques avec des relents moralisateurs, la Tunisie se doit d’adopter une diplomatie sereine de développement et d’intérêt national en évitant les tensions, conflits et alliances compromettantes ».