La Banque mondiale annonce l’octroi d’un financement d’une valeur de 700 millions de dollars pour soutenir le budget de l’Egypte dans le cadre d’un programme de trois ans.
Plus tôt dans l’année, la Banque mondiale avait annoncé un programme de 6 milliards de dollars sur trois ans visant à stimuler la croissance du secteur privé, à offrir des opportunités d’emploi, à améliorer les résultats en matière de capital humain et la résilience au changement climatique, en plus de renforcer la gestion économique.
La Banque mondiale a déclaré dans un communiqué que le financement vient soutenir les politiques de développement visant à soutenir le gouvernement égyptien dans ses efforts visant à accroître la participation du secteur privé, à améliorer la résilience du système macroéconomique et public et parvenir à une croissance plus respectueuse de l’environnement.
Elle a ajouté que l’Égypte se trouve à un « point crucial » dans le parcours de développement économique et social qu’elle a entamé avec les réformes économiques de 2016 qui ont contribué à améliorer les réserves économiques.
Depuis mars dernier, des financements étrangers inattendus ont afflué vers l’Égypte criblée de dettes, dans le contexte de l’accord avec le Fonds monétaire international pour reprendre le programme de réformes économiques convenu en décembre 2022.
L’Égypte a convenu il y a trois mois avec le Fonds monétaire international d’augmenter le volume de financement dans le cadre du programme du Fonds, qui se poursuit jusqu’à l’automne 2026, de 3 milliards de dollars à 8 milliards de dollars.
Dans le cadre de ce programme, l’Égypte a obtenu 820 millions de dollars, et une nouvelle tranche de financement d’un montant de 820 millions de dollars devrait être débloquée, portant le total reçu à deux milliards de dollars.
Il convient de noter qu’à la fin de l’année dernière, la dette extérieure totale de l’Égypte s’élevait à environ 168 milliards de dollars, dont 29,5 milliards de dollars de dette à court terme et environ 138,5 milliards de dollars de dette à long terme, selon les données de la Banque centrale du pays.