La 35e chambre pénale de la Cour d’appel de Tunis a confirmé un jugement de première instance condamnant Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, à un an de prison assorti d’une amende de mille dinars.
La chambre d’appel a également ordonné que Rached Ghannouchi soit placé sous surveillance administrative pendant trois ans après l’achèvement de sa peine de prison.
Cette affaire fait suite à une plainte déposée par un syndicaliste de la sécurité contre Rached Ghannouchi pour des soupçons de glorification et d’apologie du terrorisme. Ces accusations sont liées à un éloge funèbre qu’il a prononcé début 2023 en l’honneur d’un dirigeant du mouvement dans le sud de la Tunisie, au cours duquel il avait utilisé le terme « taghout ».