Le président de la République Kaïs Saïed a mis en avant l’importance des festivals culturels dans la construction d’une culture nationale, affirmant qu’ils ont été conçus pour élever le goût du public.
Par exemple, la scène du Théâtre de Carthage et celle du Théâtre de Hammamet étaient autrefois réservées aux œuvres culturelles de grande qualité. De nombreux artistes internationaux aspiraient à se produire sur ces scènes, y voyant une reconnaissance de leur talent artistique et une consécration de leur carrière. Malheureusement, la situation actuelle de ces festivals, ainsi que d’autres, ne reflète plus cette exigence de qualité.
Le Chef d’ Etat a également souligné que le développement de la culture faisait partie intégrante du mouvement de libération nationale que traverse la Tunisie aujourd’hui. Il a insisté sur le fait qu’aucun pays ne peut envisager un avenir prometteur sans la participation active de ses créateurs et intellectuels. Ceux-ci doivent être animés par une pensée libre et une conscience aiguë de leur rôle dans l’enrichissement intellectuel de la société.