La cinéaste Salma Baccar appelle le parlement à élargir le cercle de consultations concernant le projet de loi sur l’industrie cinématographique.
Salma Baccar, déléguée par le Syndicat indépendant des réalisateurs producteurs (SIRP), l’Association des cinéastes tunisiens indépendants (ACTI), la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA) et la Fédération tunisienne des cinéclubs (FTCC), a exhorté les membres de la commission du Tourisme, de la Culture, des Services et de l’Artisanat à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à inclure toutes les parties prenantes du secteur du cinéma et de l’audiovisuel dans les consultations sur le projet de loi.
Elle a souligné que ces structures n’ont pas été invitées ni consultées, bien qu’elles aient demandé au Parlement leur droit à être associées à l’élaboration du projet de loi.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Salma Baccar note que les structures professionnelles et associations actives dans le domaine cinématographique n’ont pas présenté de projet de loi à l’ARP, exprimant son étonnement que l’initiative législative proposée par une partie non nommée n’ait pas été précisée. Elle a également appelé à consulter le ministère des Affaires culturelles, responsable de la mise en œuvre de ce projet.
Cette déclaration fait suite à l’audition, le 13 juin dernier par la commission du Tourisme, de la Culture, des Services et de l’Artisanat à l’ARP, des représentants du bloc « Al Ahrar » sur le projet de loi concernant l’industrie cinématographique en Tunisie.
Il est à noter qu’un nombre important de structures syndicales et associatives du secteur du cinéma (notamment la Chambre syndicale nationale des exploitants et distributeurs de films, le SIRP, la FTCA, la FTCC) ont adressé une lettre en mai dernier au président de l’ARP. Laquelle demandait à participer aux consultations et aux auditions concernant les initiatives législatives pour le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Selon un communiqué publié le 30 mai sur sa page officielle, l’ARP a indiqué que leur demande avait été transmise à la commission du Tourisme, de la Culture, des Services et de l’Artisanat pour examen.
Avec TAP