Vu l’augmentation du nombre des femmes victimes de harcèlement sexuel, en public et dans les établissements, les pouvoirs ont pris des mesures pour contrer ce phénomène et mettre fin ou du moins les diminuer.
Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) déclare, dans son rapport de mai 2024 publié récemment, que 21,62% des violences sont des meurtres, 10,81% concernent des braquages et 5,41% des violences de type « harcèlement sexuel ».
Des chiffres qui sont très alarmants, mais que l’État tunisien déploie des efforts pour en lutter. D’ailleurs, selon Tunisie Numérique, un directeur d’un lycée et un professeur du même établissement ont été écroués en juin 2024 pour soupçon de harcèlement sexuel envers une élève suite à une enquête ouverte à ce propos.
Malgré l’augmentation du nombre de violence envers les femmes, la Tunisie progresse dans la lutte contre ces pratiques. Un avancement se constate dans la loi organique de 2017 qui sanctionne, dans son article 226, avec une peine de prison et une amende, avec possibilité de doublement dans certains cas. Aujourd’hui, les appels se font pour renforcer l’application de cette loi.