Le mouvement Hamas a déclaré qu’il se retire des négociations de cessez-le-feu, suite à l’attaque d’Israël visant son chef militaire, Mohammed Deif.
Cependant, deux hauts responsables du Hamas ont déclaré à l’Agence France Presse (AFP) que le mouvement est « prêt à reprendre les négociations » lorsqu’Israël « fera preuve de sérieux pour conclure un accord de cessez-le-feu » et sur la libération d’otages retenus à Gaza en échange de Palestiniens détenus par Israël.
En effet, des frappes israéliennes ont assassiné, samedi 13 juillet, plus de 90 Palestiniens dans le camp de déplacés d’Al-Mawasi, près de Khan Younès. Selon le Tsahal, cette opération visait essentiellement « les deux cerveaux » de l’attaque du 7 octobre », Mohammed Deif et le commandant de la brigade de Khan Younès, Rafa Salama.
L’armée israélienne a assuré que la plupart des victimes seraient des terroristes qui étaient avec Deif et Slama.
Selon le mouvement de résistance, Mohammed Deif est toujours en vie : il « va bien et supervise directement les opérations des Brigades Al–Qassam [branche armée du Hamas] et de la résistance ».
D’ailleurs, Benyamin Netanyahou lui-même a affirmé qu’il n’y avait « pas de certitude » que Mohammed Deif et Rafa Salama aient été « éliminés ».