Le vice-président de la Commission parlementaire des finances, Abdeljalil Heni, a dénoncé dans la journée du vendredi 19 juillet 2024, les difficultés rencontrées par de nombreux hommes d’affaires et citoyens, qui se voient empêchés de voyager sans justification apparente.
Selon Abdeljalil Heni, ces personnes sont systématiquement ciblées et considérées comme suspectes lorsqu’elles essaient de quitter le pays. Il a souligné que ces procédures administratives longues et compliquées les contraignent souvent à manquer leurs vols.
En outre, il a critiqué le fait que ces mesures, souvent liées à la réconciliation pénale, ne devraient être prises que par des autorités judiciaires ou le ministère public, et non par des agents administratifs.
Il convient de noter que le président de la République, Kaïs Saïed a exprimé son mécontentement face à la situation. Notant que certains agents sont responsables des entraves à la liberté de circulation à l’étranger et en impute la responsabilité au président.
Toujours selon le communiqué de la présidence de la République, la Constitution garantit la liberté de circulation, sauf en cas de mesures spécifiques émises par le ministère public. Cependant, ces derniers jours, de nombreuses personnes ont été bloquées à la frontière et autorisées à voyager uniquement après le départ de leurs avions. Illustrant ainsi des dysfonctionnements dans les systèmes frontaliers comparables à des coupures d’eau et d’électricité.