Ursula von der Leyen a été réélue présidente de la Commission européenne malgré des votes dissidents au sein des groupes politiques européens. Les Verts ont été cruciaux pour assurer sa majorité, bien que certains eurodéputés aient choisi de s’abstenir ou de voter contre. Ursula von der Leyen a souligné dans son discours qu’elle continuerait de promouvoir le Green Deal et de renforcer l’Europe sur la scène mondiale. Elle a également abordé des priorités telles que la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’amélioration de la compétitivité économique européenne.
Il convient de noter qu’Ursula von der Leyen a remporté une victoire nette, obtenant le tant attendu second mandat à la tête de la Commission européenne avec 401 votes favorables (284 contre, 15 abstentions), soit 41 de plus que le seuil requis et dix-neuf de plus qu’en 2019, alors que le Parlement européen comptait alors 751 membres. Von der Leyen a gagné grâce aux trois partis de la majorité Ursula, les Populaires, les Socialistes et les Libéraux. Mais elle a surtout triomphé grâce aux Verts.
Maintenant, elle devra gérer une coalition de quatre groupes unis par leur fidélité à l’Europe et à l’Ukraine, mais pas nécessairement par la cohésion, surtout sur le Green Deal. Pourtant, Ursula a atteint son premier objectif : fonder son mandat sur un « centre démocratique », en repoussant toute dérive extrémiste au sein de sa majorité.
Toutefois, il est bon de rappeler que la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni a choisi de voter contre la réélection d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne; malgré des mois de négociations politiques.
Cette décision, motivée par des divergences sur le Pacte vert pour l’Europe et la perception d’un manque de changement dans les orientations politiques, marque une rupture significative avec le gouvernement italien et ses alliés européens. L’analyste politique Lorenzo Castellani estime que ce choix affaiblit la position politique de Meloni et compromet l’influence de son parti, Fratelli d’Italia, au sein de la Commission européenne. Cela sous entend également que la réélection de Von der Leyen pourrait se retourner contre elle. Wait and see…