Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker, a déclaré qu’il n’est pas judicieux de parler, samedi 20 juillet, légalement et effectivement, d’un candidat à la présidentielle, mais de personnes qui collectent des parrainages et aspirent à devenir candidats.
De ce fait, a-t-il dit, mener une campagne électorale à travers Facebook ou les médias n’est pas reconnu par l’instance d’un point de vue légal.
Dans une déclaration aux médias, samedi, à l’occasion d’une visite aux unités de surveillance de la campagne de la présidentielle de 2024, au Centre International de Formation des Formateurs et d’Innovation Pédagogique (CIFFIP), au Lac 2, à Tunis, Bouasker a ajouté que « tout le monde est égal aux yeux de l’ISIE et de la loi électorale », précisant que la surveillance commence dès le lancement de la campagne électorale.
La déclaration du président de l’ISIE fait suite à une interrogation sur l’annonce, vendredi 19 juillet, du président de la République, Kais Saied, de son intention de se présenter comme candidat à la présidentielle prévue le 6 octobre et ce, pendant une activité présidentielle. Cette interrogation porte sur le degré de violation des principes de la neutralité de l’administration.
Bouasker a indiqué que l’instance électorale œuvre actuellement, à travers les unités de surveillance, à se pencher sur des questions précises telles que la propagande politique et la diffusion des résultats du référendum, précisant que les questions liées aux dépenses électorales et à la neutralité de l’administration seront examinées au lancement de la campagne électorale.
Il a rappelé que l’ISIE recevra les dossiers de candidatures à partir du 29 juillet, précisant qu’entre le 6 et 10 août il sera possible de parler de candidats acceptés préliminairement.
Bouasker a, par ailleurs, fait savoir que les unités de surveillance de la campagne électorale ont commencé à surveiller l’espace public, notamment les médias en tous genres et les réseaux sociaux.
Avec TAP