Après l’informatique à travers Microsoft et le domaine de la santé, Bill Gates investit actuellement dans un nouveau projet ou plutôt un réacteur nucléaire innovant qui a pour nom « Natrium fusion ».
Selon le très sérieux site spécialisé jeuxvideo.com, qui rapporte les faits, le cofondateur de Microsoft pense que « l’énergie du futur n’est ni renouvelable, ni la fusion nucléaire, mais dans le projet Natrium ». Lequel promet « une énergie nucléaire plus propre, plus sûre et plus abordable pour révolutionner la production d’électricité ».
D’ailleurs, notre source s’interroge : « Bill Gates… est-il en passe de changer le monde de l’énergie? ». Et de répondre. « On en est pas loin, mais le milliardaire semble bosser pour ». En effet, ajoute jeuxvideo.com, « loin des logiciels et des ordinateurs, l’homme d’affaires américain investit depuis de nombreuses années dans un projet ambitieux : un réacteur nucléaire innovant baptisé Natrium ».
Alors en quoi Natrium est-il révolutionnaire?
A la différence des centrales nucléaires classiques qui utilisent de l’eau pour refroidir le réacteur, Natrium fonctionne avec du sodium liquide.
Voici les multiples avantages qui expliquent ce choix :
- Efficacité accrue : le sodium peut absorber jusqu’à huit fois plus de chaleur que l’eau, permettant une production d’énergie plus importante.
- Abondance et faible coût : le sodium est un élément abondant sur Terre, présent à 2,6 % dans la croûte terrestre. Son extraction et son utilisation sont donc relativement peu coûteuses.
- Sécurité renforcée : le sodium liquide offre une meilleure protection contre les fuites radioactives, réduisant les risques d’accidents.
- Stockage d’énergie : grâce à un système de stockage à base de sels fondus, l’excédent d’électricité peut être conservé pendant plusieurs heures, compensant ainsi l’intermittence des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Cette caractéristique permet de répondre à la demande en énergie de manière plus flexible et fiable, rapporte notre source.
Cependant, il faudra patienter 6-7 ans encore, car la première centrale Natrium, qui est en cours de construction dans l’État américain du Wyoming à travers l’entreprise TerraPower, ne devrait sortir de terre que vers 2030, si tout va bien. Sa capacité énergétique est estimée environ 345 mégawatts, et pourrait ainsi alimenter près de 400 000 foyers.
Mais TerraPower nourrit plus d’ambition: elle veut développer une technologie encore plus puissante, capable de produire jusqu’à 500 MW pendant plus de cinq heures et demie.