Le Forum national des compétences tunisiennes, qui se déroule ce mardi 6 août 2024 à l’Académie diplomatique, suscite de nombreuses attentes et ambitions.
Présent lors de cet événement, Mohamed Zine El Abidine, ancien ministre des affaires culturelles, Directeur de la culture et de la communication à l’ICESCO a mis en avant l’importance de la diplomatie culturelle.
Il a évoqué les études réalisées par l’ISESCO sur divers aspects culturels et économiques, qui pourraient servir à promouvoir des politiques de développement culturel en Tunisie. Ces études, élaborées avec des contributions tunisiennes, doivent être mises à profit pour renforcer le positionnement international de la Tunisie.
Il part du constat sur l’importance de renforcer la collaboration entre les compétences tunisiennes à l’étranger, de valoriser leur expertise, et de promouvoir un travail collectif pour le développement de la Tunisie.
Il précise dans ce contexte de l’importance de la diplomatie culturelle et des études réalisées dans ce domaine est également soulignée, avec l’espoir que ces initiatives se traduisent par des actions concrètes et durables.
Unir les compétences tunisiennes à l’étranger
Pour sa part, Mohamed Hedi Shili , Directeur des affaires juridiques et des normes internationales à l’ISESCO, a souligné que cette réunion est une opportunité pour rassembler les Tunisiens et les compétences tunisiennes à l’étranger.
L’objectif , selon lui, est de débattre de l’avenir de la Tunisie dans divers domaines, notamment économique, culturel, éducatif et diplomatique.un rôle central dans ce débat. Autrement dit, valoriser l’expertise des Tunisiens.
De ce fait, le forum permet également aux compétences tunisiennes de mettre en avant leurs expériences et savoir-faire, développés au fil des ans. Cependant, il est essentiel de passer d’une action individuelle à une action collective.
A cet effet, M. Sehili a insisté sur le fait que la collégialité est nécessaire pour que la Tunisie puisse rayonner à l’international.
Ainsi les participants sont encouragés à avancer ensemble sur les thématiques de débat.
En conclusion, le ministère des Affaires étrangères devra veiller à ce que les résultats de cette concertation soient suivis et évalués régulièrement, afin d’assurer une participation active de la diaspora tunisienne au développement du pays.
