Le forum national des compétences tunisiennes à l’étranger se déroule les 6 et 7 août 2024, visant à renforcer la coordination entre la diaspora tunisienne et le ministère des Affaires étrangères.
Présent lors de cet événement, Rayed Chaibi, président de l’Association pour la promotion de la coopération et de l’amitié entre la France et la Tunisie, est revenu sur cet événement, en déclarant qu’il s’agit d’un événement important parce qu’il réunit les compétences tunisiennes du monde entier.
Il précise dans ce contexte: “Et pour une fois, on se consacre à la diaspora, qui représente 10% de la population tunisienne, qui, même si elle vit à l’étranger, même si elle est loin, à distance de la Tunisie, elle y est proche par le cœur et nous souhaitons également nous investir pour ce pays. Ce qui fait qu’il s’agit d’une opportunité de nous connaître, mais aussi une occasion de mettre en synergie nos compétences et nos expériences. Parce que la diaspora est devenue une force économique, d’investissement, politique et je dirais même diplomatique qui peut venir en soutien à l’action diplomatique dite traditionnelle, par justement l’expérience et aussi le réseau que nous avons”.
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Interrogé sur les attentes pour ces deux jours, il a souligné l’importance de moderniser les institutions liées à la diaspora, notamment en faisant évoluer l’Office des Tunisiens à l’étranger. Il a également évoqué la nécessité de réformer le rôle des maisons des Tunisiens, qui sont rattachées au ministère des Affaires sociales, ainsi que celui des attachés sociaux présents dans les consulats.
Il a précisé qu’il existe un mécanisme institutionnel en place qui travaille sur les questions relatives aux Tunisiens de l’étranger.
Pour conclure, il a ajouté : “Il serait également pertinent de créer une structure dédiée à l’accompagnement des Tunisiens souhaitant investir ou prenant des initiatives, notamment en tant que responsables associatifs. Une telle structure pourrait aider les associations à rechercher des subventions, à établir de nouvelles associations et à identifier les interlocuteurs qui pourraient faciliter leurs initiatives en Tunisie”.