Dans un communiqué conjoint publié samedi 10 août 2024, les associations Aswat Nissa et de la Femme et citoyenneté au Kef estiment nécessaire de prendre des mesures urgentes pour « mettre fin aux crimes de féminicide et de lutter contre les discours d’incitation à la haine contre les femmes, outre le renforcement des textes législatifs incriminant ces actes ».
Elles ont également revendiqué la généralisation des centres d’hébergement et des services de prise en charge et de protection des femmes menacées et la sensibilisation de la société à l’importance de respecter les droits des femmes ainsi que la diffusion de la culture d’égalité et de respect de l’intégrité physique et morale des femmes, selon le même communiqué.
Lesdites associations font état de la recrudescence des féminicides dans le contexte de la normalisation avec la violence basée sur le genre social et les cas d’impunités. Car 13 de féminicides ont été commis depuis le début de l’année jusqu’au 9 août.
Elles déplorent la non interaction des autorités, en particulier le ministère de la Famille, pour mettre fin à ce phénomène et protéger les femmes conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi numéro 58 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes, malgré les demandes et les mouvements de protestation de la société civile, ajoutent-elles dans leur communiqué.
Avec TAP