La production pétrolière en Irak dépasse toujours les niveaux fixés par l’OPEP+. Cependant, le pays ainsi que la Russie et le Kazakhstan ont remis au secrétariat général du cartel des plans de compensation pour la production excédentaire de brut pour les 6 premiers mois de 2024.
En effet, Bagdad, Moscou et Astana ont convenu de réduire progressivement la production pétrolière de 2,284 millions de barils par jour de juillet 2024 à septembre 2025.
Selon les suivis de cette semaine de la Specialized Energy Platform (basée à Washington), l’excédent total a atteint 1,184 million de barils par jour en provenance d’Irak, environ 480 000 barils par jour en provenance de Russie et 620 000 barils par jour en provenance du Kazakhstan.
L’Irak – le deuxième producteur de pétrole de l’OPEP – a exprimé ses efforts sérieux pour se conformer pleinement à toute réduction supplémentaire de la production de brut par l’OPEP+, ce qui soutiendrait la stabilité du marché mondial du brut.
Production pétrolière en Irak
La production pétrolière en Irak a – une fois de plus – dépassé les quotas cibles fixés par l’OPEP+ en juillet (2024), à un moment où le gouvernement confirme la faisabilité des politiques soutenant la réduction de la production par la coalition, selon ce que rapporte l’Argus.
Les dernières données publiées par Somo, la société gouvernementale spécialisée dans la commercialisation du pétrole en Irak, ont montré que la production de brut dans le pays a augmenté de 160 000 barils par jour, enregistrant 3,99 millions de barils par jour en juillet 2024.
Toutefois, ces chiffres n’incluent pas la production de la région autonome du Kurdistan irakien, au nord du pays.
En ajoutant la production pétrolière de la région du Kurdistan, la production pétrolière totale de l’Irak dépasse le niveau cible de l’OPEP+ de 4 millions de barils par jour.
En juin 2024, la production pétrolière en Irak a atteint 4,2 millions de barils par jour, contre 4,1 millions de barils par jour en mai (2024), dont environ 250 000 à 300 000 barils par jour en provenance de la région du Kurdistan, selon les estimations de l’Argus de la plateforme spécialisée en énergie.