Toyota s’est engagé, vendredi 9 août 2024, à renforcer la surveillance des certificats de sécurité des véhicules afin que le scandale récemment apparu concernant des tests inappropriés ne se reproduise plus.
Le plus grand constructeur automobile japonais a présenté les mesures qu’il prendra, notamment une implication accrue de la direction, l’affectation d’un plus grand nombre d’employés aux tâches de certification et la clarification des responsabilités de certains postes tels que celui d’ingénieur en chef.
Le rapport sur l’entreprise a été soumis au gouvernement japonais, qui a réprimandé Toyota en juillet dernier.
En effet, il y a deux mois, Toyota Motor Co. a admis une fraude généralisée en matière de tests, notamment l’utilisation de données insuffisantes ou obsolètes dans les crash-tests et des tests incorrects pour le gonflage des airbags et les contrôles de puissance du moteur.
Akio Toyoda, président de Toyota et petit-fils du fondateur du constructeur automobile, a présenté ses excuses.
Cette erreur n’affecte pas la sécurité des véhicules déjà en circulation, parmi lesquels la populaire petite voiture Corolla et les voitures de luxe Lexus.
Mais cela constituait un embarras majeur pour une entreprise qui se targue de donner à ses travailleurs les moyens d’assurer le contrôle de la qualité.
L’entreprise japonaise vend 11 millions de véhicules par an dans le monde
Toyota a arrêté la production de certains modèles. Les médias japonais ont émis l’hypothèse que le scandale réduirait la production mondiale annuelle de Toyota d’environ 500 000 véhicules. Toyota vend 11 millions de véhicules par an dans le monde.
Après la détection initiale, Toyota a découvert davantage de fraudes, notamment dans les tests de certification de sécurité liés à la protection des piétons, aux collisions latérales et aux impacts de direction.
« Il y avait de nombreux domaines pour améliorer la base du processus de certification de sécurité, comme le système de gestion des données et la création de réglementations et de procédures pour les processus de certification », a déclaré Toyota dans un communiqué.
Les enquêtes du gouvernement japonais sur Toyota ont débuté en janvier. L’affaire n’affecte pas la production à l’étranger.