L’Arabie saoudite annonce de nouvelles réglementations commerciales visant à renforcer la transparence et à faciliter le processus d’investissement dans le royaume, et ce, dans l’objectif d’attirer davantage de capitaux étrangers pour soutenir la diversification économique.
La loi actualisée sur l’investissement renforce ainsi les droits des investisseurs en garantissant, entre autres, l’État de droit, un traitement équitable et la liberté de transférer des fonds sans délai, a annoncé le ministère de l’Investissement.
Les licences des investisseurs étrangers seront également abolies et remplacées par un processus d’enregistrement « simplifié », tandis que des centres de services spéciaux seront ouverts pour accélérer le processus d’investissement en Arabie saoudite. Les réformes devraient entrer en vigueur début 2025.
« La loi confirme l’engagement de l’Arabie saoudite à créer un environnement accueillant et sûr pour les investisseurs », a déclaré le ministre des Investissements, Khalid Al-Falih, dans un communiqué.
L’Arabie saoudite a pris plusieurs mesures ces dernières années pour attirer les investissements étrangers, notamment en délivrant des visas spécifiquement destinés aux investisseurs, en créant des zones économiques spéciales avec des taux d’imposition réduits et en introduisant de nouvelles lois relatives aux transactions civiles et aux faillites.
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Le royaume vise à attirer plus de 100 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) par an d’ici à 2030 dans le cadre d’un effort visant à développer de nouvelles industries qui créeront des emplois et de nouvelles sources de revenus en dehors de l’industrie pétrolière.
Le pays, qui a peu d’expérience au-delà du secteur pétrolier dans des domaines tels que la fabrication complexe, considère également l’IDE comme essentiel au transfert des connaissances nécessaires pour l’aider à se développer dans de nouveaux secteurs.
Les flux d’IDE ont atteint un peu plus de 19 milliards de dollars en 2023, soit un chiffre supérieur à la moyenne annuelle de 17 milliards de dollars pour la période 2017-2022, mais en deçà de l’objectif de 22 milliards de dollars fixé l’année dernière. Le royaume a encaissé 4,5 milliards de dollars au premier trimestre et vise 29 milliards de dollars d’entrées d’ici à 2024.
L’Arabie saoudite affirme que la loi mise à jour prend en compte les pratiques internationales et a été élaborée après avoir sollicité la participation d’organisations et d’investisseurs mondiaux.