Les ministères de la Santé, de l’Intérieur et de l’Agriculture ont appelé, dans un communiqué conjoint sur la lutte contre la rage, les citoyens à adhérer à un certain nombre de mesures préventives pour protéger leur santé et leur vie contre le danger de la maladie de la rage, qui a tué neuf personnes jusqu’à présent.
Les trois ministères ont insisté que, en cas de morsure ou griffure par un animal, qu’il soit vacciné ou pas, sur la nécessité de nettoyer soigneusement la plaie à l’eau et au savon pendant 15 minutes et de se rendre ensuite directement au centre de santé publique le plus proche pour recevoir un traitement préventif à base de vaccins et de sérums. La principale cause de décès humains dus à la rage, explique-t-on dans le communiqué, c’est l’exposition à l’attaque d’un animal qui est généralement lâché sans recevoir de traitement préventif ou en ne le recevant pas à temps ou en l’interrompant.
Le communiqué insiste sur la vaccination obligatoire des chiens et des chats, étant donné qu’une campagne nationale de vaccination des chiens et des chats est organisée chaque année par les vétérinaires publics dans tout le pays.
Lesdits ministères appellent à placer l’animal mordeur ou griffeur sous surveillance vétérinaire dès les premières 24 heures de l’attaque et pendant 15 jours, et à éviter de le tuer pendant la période de surveillance. Ils exhorter également toutes les structures et autorités intervenantes à intensifier le travail selon leurs spécialisations respectives pour soutenir les efforts visant à protéger la vie humaine et animale contre ce fléau.
Ils ont également appelé à informer les services vétérinaires régionaux des départements de production animale de toute mort suspecte ou de tout changement soudain dans le comportement de l’animal, et insistent sur la nécessité d’éviter de s’occuper d’animaux en liberté (chiens et chats) ou d’origine inconnue
Avec TAP