Le ministère de l’Education nationale vient de décider, pour la rentrée 2024-2025, « d’élever le statut de la lecture, du lexique arabe et des compétences en calligraphie au sein des apprentissages de toutes les matières« , en leur attribuant un coefficient dans le cadre des langues.
C’est ce qu’on lit dans un communiqué publié par le département de l’Education, qui indique qu’une circulaire sera publiée à cet effet. Laquelle tiendra compte « des avis des experts en didactique des langues et de l’ensemble des éducateurs », pour cette prochaine rentrée.
D’ici là, le ministère invite « tous ceux qui sont intéressés par ces nouvelles questions éducatives, qu’ils soient éducateurs, spécialistes, écrivains ou intellectuels », à envoyer leurs propositions par écrit avant le début du mois de septembre, afin que l’inspection générale de la pédagogie et la direction générale des programmes puissent transformer ces propositions en manuels de travail, approches pédagogiques et outils d’apprentissage. Ils serviront à enrichir le programme de cours de langues au primaire, au collège et au lycée, à la rentrée.
Toujours selon l’Education nationale, il faudrait revoir les fonds des bibliothèques scolaires et encourager les donateurs à enrichir davantage les livres de lecture, les dictionnaires et autres équipements d’apprentissage de la calligraphie arabe.
En outre, il est nécessaire de créer une revue éducative dédiée aux enfants et aux adolescents. Celle-ci publiera régulièrement leurs écrits et créations, contribuant ainsi à l’animation de la vie scolaire dans les écoles et les internats, mentionne le communiqué.
Pour finir, le document indique que des journées d’étude et des ateliers de travail conjoints seront organisés dès octobre 2024 entre quatre ministères, à savoir l’Education, l’Enseignement supérieur, la Culture et celui de la Femme et de l’Enfance, en vue d’établir une approche éducative et culturelle globale à même d’améliorera les acquis de l’école tunisienne.