Beaucoup de choses dépendent du discours du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, à la fin de cette semaine (du 19 août 2024), mais, d’ici là, les actions semblent vouées à une croissance soutenue, la confiance des investisseurs envers la rhétorique accommodante du banquier central le plus puissant du monde se renforçant.
Les actions asiatiques ont atteint, mardi 20 août, un sommet d’un mois, et les contrats à terme sur actions indiquent en grande partie une ouverture positive lorsque Londres et New York se réveilleront.
Même le Nikkei japonais a surmonté le poids d’un yen plus fort et a atteint son plus haut niveau depuis plus de deux semaines.
Un certain nombre d’intervenants de la Fed ont signalé ces derniers jours leur intention de réduire les taux en septembre. Ce qui rend d’autant plus improbable que Powell s’écarte du scénario vendredi 23 août 2024 lorsqu’il s’adressera à l’assemblée annuelle de la Banque centrale à Jackson Hole, dans le Wyoming.
Les marchés ont déjà pleinement anticipé un assouplissement de 25 points de base le mois prochain, l’attention sera donc portée sur la question de savoir si Powell offre des indices sur la possibilité d’une réduction encore plus importante, et sur ce qu’il dit sur les perspectives de la plus grande économie du monde.
La Banque centrale suédoise doit annoncer ce mardi 20 août sa décision de politique monétaire. Les analystes prévoient une baisse des taux d’un quart de point de pourcentage. Ils prévoient deux autres baisses d’ici la fin de l’année.
Le Canada publiera les chiffres de l’inflation en juillet, qui devrait ralentir à 2,5 % sur une base annuelle, contre 2,7 % en juin. Cela renforcerait probablement la nécessité pour la Banque du Canada de procéder à de nouvelles baisses de taux.
En Asie, la Chine a laissé ses taux de référence inchangés à un niveau mensuel, comme prévu, compte tenu de la diminution des marges d’intérêt des prêteurs qui ont limité les efforts d’assouplissement de Pékin.