En Libye, la situation politique et sécuritaire se complique de plus en plus. Qu’est ce qu’il se passe en ce moment? aux dernières nouvelles, selon RFI, l’« opération globale » lancée le 7 août 2024 par les forces terrestres de l’Armée nationale libyenne (ANL), dirigées par Saddam Haftar, fils du maréchal Khalifa Haftar et chef d’état-major des forces terrestres, se poursuit dans le sud et l’ouest du pays.
Selon RFI, ces forces avancent dans une vaste zone désertique à proximité des frontières avec le Tchad, le Niger et l’Algérie.
L’ANL a déclaré qu’elle cherchait à contrôler des « zones stratégiques », ce qui a conduit à des affrontements récents avec des trafiquants tchadiens armés, notamment autour des mines d’or dans les montagnes de Kalanga.
Malgré les déclarations de Haftar affirmant que ses troupes sont là pour sécuriser les frontières et lutter contre le trafic et le terrorisme, des accusations émergent selon lesquelles elles pourraient être impliquées dans la gestion de ces trafics à leur profit.
Par ailleurs, des rapports de l’ONU signalent un trafic actif de carburant depuis le sud libyen vers le Tchad et le Niger, avec l’unité de l’ANL jouant un rôle clé dans ces opérations.
La Libye est gouvernée par deux coalitions politico-militaires opposées. D’un côté, il y a le gouvernement d’unité nationale dirigé par le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah, soutenu par la communauté internationale et qui est basé à Tripoli, alors que gouvernement est dirigé par Oussama Hammad, désigné par le Parlement et basé à l’Est du pays, qui fonctionne comme un exécutif parallèle à Benghazi.