L’Union européenne s’apprête à imposer des droits allant jusqu’à 36 % sur les voitures électriques chinoises pour une période de cinq ans, mais affirme être ouverte à toute solution alternative proposée par Pékin, annonce la Commission européenne.
Ces droits de douane s’ajoutent à un autre droit de 10 % initialement appliqué aux voitures fabriquées en Chine et entreront en vigueur d’ici fin octobre, s’ils obtiennent l’approbation des États membres. Ils remplaceront les taxes temporaires décidées début juillet et fixées à 38 %, comme l’a expliqué la Commission dans un communiqué.
De son côté, la Chine affirme que son soutien à l’industrie des véhicules électriques est conforme aux règles de l’Organisation mondiale du commerce.
Il est à noter que le gouvernement chinois a déclaré avoir déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce en raison des droits de douane imposés par l’Union européenne sur les véhicules électriques fabriqués par la Chine.
Le ministère chinois du Commerce a déclaré que Pékin avait eu recours au mécanisme de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) « pour protéger les droits de développement, les intérêts de l’industrie des véhicules électriques et la coopération dans la transition verte mondiale ».