Les gisements de pétrole et de gaz en Libye font face à une menace sérieuse : ils pourraient subir une fermeture complète et totale. Les prochaines heures devraient connaître des développements majeurs.
Selon la plateforme spécialisée dans l’énergie ‘Energy » (basée à Washington), suite à l’évolution du secteur pétrolier libyen, les craintes grandissent quant à la possibilité que la Chambre des représentants de l’est du pays s’accorde avec l’Armée nationale pour fermer tous les champs, suite au conflit sur le choix d’un gouverneur pour la Banque centrale de Libye.
Les discussions sur la fermeture des gisements de pétrole et de gaz en Libye surviennent à un moment où le pays est confronté à une crise majeure liée à la pénurie de carburant dans un grand nombre de villes. Ce qui a entraîné de graves embouteillages sur les routes, en plus de l’accumulation de files d’attente.
À son tour, le Premier ministre du gouvernement intérimaire d’unité nationale, Abdelhamid Dbaiba, a ordonné l’ouverture rapide des stations fermées et le travail 24 heures sur 24, en plus de ses directives au ministre de l’Intérieur désigné et à la société Brega, pour obliger les sociétés de distribution de carburant à ouvrir les stations.
Les champs de pétrole et de gaz sont-ils fermés en Libye?
Des pages non officielles des sites de réseaux sociaux, ainsi que certains journaux locaux, ont diffusé des informations sur l’existence de consultations entre la Chambre des représentants et l’armée libyenne à l’heure actuelle concernant la fermeture complète des gisements de pétrole et de gaz en Libye.
Ces consultations, dont les détails sont encore inconnus, interviennent en raison des tensions actuelles liées à la question du changement du gouverneur de la Banque centrale de Libye, et de la controverse soulevée par la décision de choisir une nouvelle personnalité pour assumer cette fonction importante.
Commentant les rumeurs sur l’approche de cette étape, l’expert chargé des questions énergétiques en Libye, l’ingénieur Mahmoud Mohamed, a déclaré que la question de la fermeture de tous les gisements de pétrole et de gaz en Libye n’est rien d’autre qu’une « menace » qui ne sera pas mise en œuvre.
L’ingénieur a ajouté, dans des déclarations à la Plateforme spécialisée de l’énergie, que le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, ne peut pas fermer tous les gisements de pétrole et de gaz en Libye, car il craint des sanctions internationales.
Il est à noter que le secteur pétrolier libyen a connu d’énormes crises au cours des 12 dernières années, notamment la fermeture des gisements sur fond de manifestations et de combats, qui ont conduit pendant de nombreuses années à une baisse du volume de la production du pays, avant que les mesures de sécurité aient été restaurée et que la production ait retrouvé son état d’avant-guerre.