A l’instar de tous les domaines ou presque, on assiste à la digitalisation du secteur de la logistique. Etant donné que les outils de gestion sont désormais particulièrement adaptés à cet écosystème dont il faut connaître le vocabulaire.
Une définition de la logistique s’impose tout d’abord. Qu’entend-on par cettte activité ? Le terme désigne « l’ensemble des activités permettant de gérer les flux physiques de marchandises, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la livraison des produits au client final. Cela inclut des processus complexes tels que le stockage, la gestion des stocks, le transport, la préparation des commandes et la gestion des retours », explique BDM.
Comprendre par là donc que la logistique joue un rôle central dans l’efficacité des chaînes d’approvisionnement et dans la satisfaction des clients, en assurant que les produits soient livrés au bon endroit, au bon moment et en bon état.
C’est dans ce cadre que des logiciels dédiés à la logistique, comme les systèmes de gestion d’entrepôt (WMS) ou les systèmes de gestion du transport (TMS), ont vu le jour et apportent une réponse technologique à ces défis.
En effet, « en automatisant des tâches répétitives et en offrant une visibilité en temps réel sur les opérations, ces outils permettent d’optimiser les processus, de réduire les erreurs humaines et de gagner du temps », souligne notre source.
En outre, ces logiciels facilitent la prise de décision grâce à l’analyse des données et à la planification prédictive. Ce qui permet aux entreprises de mieux anticiper les besoins et de réagir plus rapidement aux imprévus. Cela peut contribuer à améliorer l’efficacité, la rentabilité et la compétitivité des entreprises.
Voici les 15 termes pour bien connaître le domaine de la logistique.
1- Supply chain : la chaîne d’approvisionnement, ou supply chain en anglais, désigne l’ensemble des processus impliqués dans la production et la livraison d’un produit, depuis la matière première jusqu’au consommateur final. Les logiciels de gestion de la supply chain permettent de centraliser l’information et d’optimiser chaque étape.
2- WMS (Warehouse management system) : un logiciel WMS est conçu pour optimiser la gestion des entrepôts, en automatisant des tâches comme le suivi des stocks, la gestion des emplacements ou la préparation des commandes. Il permet de gagner en efficacité et de réduire les erreurs humaines.
3- TMS (Transport management system) : un TMS est un logiciel qui aide à planifier, exécuter et suivre les expéditions de marchandises. Il centralise les informations relatives aux transporteurs, aux itinéraires et aux coûts, permettant de réduire les délais et les dépenses de transport.
4- EDI (Échange de données informatisé) : l’EDI permet l’échange électronique de documents entre entreprises, comme des bons de commande ou des factures. Il remplace les échanges papier, accélérant les processus et réduisant les erreurs. Les logiciels logistiques intègrent souvent des modules EDI pour automatiser ces flux de données.
5- Cross-docking : il s’agit d’une méthode logistique où les produits sont directement transférés d’un véhicule de réception à un véhicule de livraison, sans passer par le stockage. Les logiciels de gestion d’entrepôt peuvent faciliter cette opération en synchronisant les arrivées et départs.
6- Just-in-Time : le JIT, pour Just-in-Time, aussi appelé flux tendu, est une méthode de gestion où les matériaux sont commandés et reçus juste au moment où ils sont nécessaires, réduisant les coûts de stockage. Les logiciels de gestion de la production permettent de coordonner ces flux en temps réel, minimisant ainsi les stocks inutiles.
7- Inventaire perpétuel : il permet de suivre en temps réel les niveaux de stock grâce à l’utilisation de logiciels et de systèmes d’automatisation comme la RFID (voir ci-dessous). Cette méthode offre plus de précision et de réactivité dans la gestion des stocks.
8- Last Mile Delivery : la livraison du dernier kilomètre (ou last mile delivery en anglais) fait référence à la dernière étape de la chaîne logistique, celle où le produit est livré au client final. Les logiciels de gestion du transport optimisent cette étape, en prenant en compte la géolocalisation, la gestion des tournées et les préférences des clients.
9- Reverse Logistics : la logistique inverse concerne la gestion des retours produits et leur réintégration dans le circuit de distribution ou leur recyclage. Certains logiciels facilitent cette opération en traçant les produits retournés et en optimisant leur traitement.
10- RFID : la RFID, pour Radio frequency identification, est une technologie utilisée pour identifier et suivre des objets à distance à l’aide d’ondes radio. Elle est largement utilisée en logistique pour le suivi des marchandises. Les logiciels de gestion intègrent souvent cette technologie pour améliorer la traçabilité des produits.
11- Slotting : le slotting consiste à organiser les articles dans un entrepôt de manière à optimiser les flux de travail et à réduire les déplacements des préparateurs de commandes. Certains logiciels de gestion utilisent des algorithmes pour recommander la meilleure disposition des produits.
12- Planification de la demande : il s’agit de prévoir des besoins en produits pour ajuster la production et l’approvisionnement. Des analyses de données peuvent aider à anticiper les besoins avec précision, réduisant ainsi les ruptures de stock ou les surplus.
13- Délais d’exécution : aussi appelé Lead Time, il désigne le temps nécessaire pour réaliser une opération logistique, depuis la réception d’une commande jusqu’à sa livraison. Ces délais peuvent être réduits en automatisant certaines étapes et en optimisant la planification des tâches.
14- Picking : le picking est l’opération de préparation des commandes dans un entrepôt. Les logiciels de gestion d’entrepôt aident à optimiser les routes de picking, augmentant l’efficacité des préparateurs de commandes.
15- Blockchain : la blockchain en logistique permet de sécuriser et tracer chaque étape de la chaîne d’approvisionnement. Ce qui assure la transparence des échanges. Certains logiciels logistiques commencent à intégrer cette technologie pour améliorer la confiance et l’efficacité des transactions entre partenaires.
Source : BDM