Les défis et stratégies pour le développement du secteur culturel ont fait l’objet d’une séance de travail élargie, mercredi 28 août 2024, et présidée par la nouvelle ministre des Affaires culturelle, Amina Srarfi.
Dans un communiqué du département de la Culture, on apprend que la rencontre a été consacrée à l’examen du fonctionnement des différentes directions centrales et des institutions relevant dudit ministère, en vue de faire le point sur la mise en œuvre des stratégies de travail et sur l’état d’avancement des plans d’action et des grands projets culturels pour la période à venir.
A cette occasion, Mme Srarfi a été informée des différents problèmes administratifs et logistiques rencontrés par les différentes structures culturelles, notamment d’ordre financier, structurel, législatif et technique, et qui concernent notamment le manque de ressources humaines, tant au niveau des cadres que du personnel, l’état des infrastructures de plusieurs institutions culturelles, particulièrement au niveau régional.
La réunion a également porté sur le dossier de la préservation du patrimoine, ainsi que sur les solutions légales pour résoudre les problèmes fonciers y afférents.
En outre, la question du statut juridique des centres des arts dramatiques et scéniques et celle de la régularisation des situations des animateurs culturels ont été soulevées.
Dans ce contexte, la ministre a souligné l’importance de renforcer la coopération entre les différentes administrations et institutions culturelles, ainsi qu’avec les ministères et les structures publiques locales, régionales et centrales, afin d’améliorer le secteur culturel et de soutenir les artistes et créateurs tunisiens.
Amina Srarfi a également insisté sur la nécessité d’envisager la révision des textes législatifs et de simplifier les procédures administratives, afin d’encourager les producteurs cinématographiques et les jeunes porteurs de projets à investir dans le secteur culturel.
Par ailleurs, elle a appelé la direction générale du patrimoine, l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC) à une étroite collaboration pour l’élaboration d’un plan rigoureux de préservation et de valorisation des sites archéologiques et des monuments historiques.
D’emblée, la ministre a souligné l’importance de produire des œuvres artistiques, théâtrales et cinématographiques destinées à l’enfance, en l’impliquant activement dans ces projets, de manière à contribuer à cultiver ses compétences éducatives et sociales.
Avec TAP