D’après l’Agence Anadolu, des palestiniens ont été assassinés, dimanche 1er septembre, lors d’une frappe aérienne israélienne sur une école abritant des personnes déplacées à Gaza, selon une source médicale.
Selon la même source, l’école Safad, située dans le quartier Zeitoun de la ville de Gaza, a été la cible d’une attaque. Plusieurs personnes ont également été blessées lors de cet incident.
Le Conseil de sécurité des Nations unies exige un cessez-le-feu immédiat ? Que nenni. L’Etat hébreu continue à cibler systématiquement des installations civiles comme des écoles, hôpitaux et lieux de culte dans son offensive actuelle sur Gaza.
Viser des installations civiles telles que des écoles ou des hôpitaux va à l’encontre des règles du droit international humanitaire. En effet, les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels stipulent que les attaques ne doivent cibler que des objectifs militaires et ne jamais causer des souffrances inutiles aux civils.
La frappe israélienne sur l’école Al-Taba’een à Gaza a fait au moins 100 morts et blessé plusieurs autres personnes, suscitant de vives inquiétudes au regard de ces règles.
Il convient de rappeler qu’Israël est actuellement poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « crime de génocide ».
La CIJ a ordonné à Israël de mettre fin à ses opérations militaires dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza. Cette zone abrite plus d’un million de Palestiniens qui s’étaient réfugiés là avant que l’invasion n’ait lieu le 6 mai dernier.