La situation hydrique dans le pays a été au centre d’une rencontre tenue lundi 2 septembre au Palais de Carthage, entre le président de la République, Kaïs Saïed, le ministre de de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, et le secrétaire d’Etat chargé des eaux, Hamadi Habaieb.
Un communiqué publié à l’issue de cette audience indique que la situation que connaît la Tunisie dans le domaine de l’eau est anormale. Car « les coupures d’eau ne résultent pas de la rétention des eaux pluviales et de la sécheresse; mais plutôt de l’absence de maintenance des réseaux de distribution et des barrages pendant de nombreuses années ».
Cette situation est aussi due « à des actes criminels visant à envenimer la situation sociale, comme le prouvent les enquêtes judiciaires menées dans plusieurs régions ».
Evoquant l’Office national des fourrages, le président a rappelé que cet établissement a été créé pour éviter le monopole opéré par un nombre limité et connu de personnes. Il faut donc œuvrer pour que ledit établissement réalise ses objectifs dont essentiellement l’éradication du phénomène de monopole.
D’autre part, le chef de l’État a appelé à la préservation des semences locales compatibles avec le climat du pays.