Dans le cadre des préparatifs pour l’élection présidentielle du 6 octobre 2024, l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a tenu une session de formation pour les journalistes ce mercredi 4 septembre, en collaboration avec le Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs au siège du CAPJC.
Mohamed Naoufel Frikha, vice-président de l’ISIE, a souligné que cette formation vise à informer les journalistes sur les règles et conditions de la couverture médiatique durant la campagne électorale, ainsi que sur le code de conduite journalistique.
Il a fait savoir que la campagne présidentielle débutera officiellement le 14 septembre. Selon lui, il est crucial que les journalistes soient bien informés des décisions réglementaires issues de la loi électorale de 2014, afin d’assurer une couverture adéquate.
Ainsi l’objectif est de fournir aux journalistes des informations précises sur le processus électoral et de les préparer à traiter les questions qui pourraient surgir sur le terrain.
Et de continuer: “Les préparatifs sont en cours pour la publication des informations concernant la page électorale, qui devrait être disponible prochainement. Des mesures seront prises pour faciliter la participation des Tunisiens de l’étranger, qui pourront voter dans des lieux de rassemblement ou dans des consulats, selon les réglementations des pays.
Pour les Tunisiens sur le territoire, le service d’assistance téléphonique 195 permettra aux citoyens de vérifier et de modifier leur bureau de vote avant le 20 septembre. Plus de 9 700 000 Tunisiens sont inscrits pour voter, et il est primordial que chacun puisse exercer son droit de vote”.
Par ailleurs, Mohamed Sfar, directeur de secrétariat de la rédaction à l’agence TAP, a fait savoir que cette initiative vise également à renforcer les pratiques exemplaires dans la couverture des élections, afin que le citoyen soit pleinement informé de tous les aspects du processus électoral. « Les règles établies par l’instance électorale doivent faciliter le travail des journalistes, même si ces règles devraient être définies par les journalistes eux-mêmes, en tant que représentants de leur profession », affirme-t-il.
Et de poursuivre: “Malheureusement, l’absence d’un conseil de presse est regrettable, car celui-ci pourrait jouer un rôle clé dans la définition de ces normes. Chaque institution médiatique a ses spécificités et sa propre ligne éditoriale, ce qui est fondamental. Il est impératif que le code de conduite journalistique soit respecté en tout temps, car une campagne électorale ne peut être effective que si les journalistes agissent avec objectivité et précision”.
Pour rappel, des sessions de formation supplémentaires seront organisées, jeudi 5 septembre, au niveau régional dans les villes de Tataouine, Sfax, Monastir, Gafsa et du Kef.