La crainte d’une extension du conflit au Moyen-Orient a incité les compagnies aériennes internationales à suspendre leurs vols vers la région ou à éviter certains espaces aériens, selon Reuters.
Reuters a rapporté mercredi matin 4 septembre une liste de compagnies aériennes qui ont modifié leurs services à destination et en provenance de la région. Il s’agit entre autres de :
Air Algérie qui a suspendu ses vols à destination et en provenance du Liban jusqu’à nouvel ordre.
Groupe Air France-KLM a annulé ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv jusqu’au 26 octobre.
Air France avait annulé tous ses vols vers Tel-Aviv et Beyrouth les 25 et 26 août. La compagnie a repris le service le 27 août, selon les informations sur les vols publiées sur son site Internet.
Air Inde a suspendu ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv jusqu’à nouvel ordre.
La compagnie américaine Delta Airlines a suspendu ses vols entre New York et Tel-Aviv jusqu’au 31 octobre.
Un porte-parole de la compagnie aérienne britannique à bas prix, EasyJet, a déclaré qu’elle avait suspendu ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv en avril et qu’elle les reprendrait le 30 mars 2025.
Le groupe German Airlines, qui comprend également Swiss Airlines, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Condor et Eurowings, a prolongé la suspension de ses vols vers Tel-Aviv et Téhéran jusqu’au 4 septembre, et a suspendu ses vols vers Beyrouth jusqu’au 30 du même mois.
Lufthansa reprendra ses vols vers Tel-Aviv à partir du 5 septembre, tandis que les vols vers Beyrouth resteront suspendus jusqu’au 30 septembre.
Swiss Airlines a déclaré séparément qu’elle avait suspendu ses vols vers Beyrouth jusqu’à fin octobre.
Ryanair, la plus grande compagnie aérienne à bas prix d’Europe, a annulé ses vols à destination et en provenance de Tel-Aviv jusqu’au 30 septembre en raison de « restrictions opérationnelles ».
Avertissements liés à l’espace aérien libanais
La Grande-Bretagne a conseillé aux compagnies aériennes britanniques de ne pas entrer dans l’espace aérien libanais du 8 août au 4 novembre, invoquant un « risque potentiel pour l’aviation lié à l’activité militaire ».