Le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines a entamé l’élaboration d’un diagnostic du secteur des industries alimentaires, et ce, afin de permettre la mise en œuvre d’une stratégie de promotion du secteur à l’horizon 2035.
Cette étude permettra de diagnostiquer la situation du secteur notamment ces dernières années, au cours desquelles il a connu des difficultés dues à la pandémie de coronavirus et à la crise russo-ukrainienne, qui ont eu des répercussions sur le développement des activités du secteur, explique la cheffe de cabinet du ministre de l’Industrie, Ahlem Béji.
Intervenant, vendredi 6 septembre, lors d’une réunion de la task force de l’étude, la responsable a également indiqué que cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des grandes orientations de la Stratégie nationale pour l’industrie et l’innovation à l’horizon 2035, en tenant compte de la spécificité du secteur et des défis liés à la sécurité alimentaire, à la résilience et à l’amélioration de la compétitivité et de la durabilité.
Dans le même contexte, la cheffe de cabinet a souligné l’importance économique et sociale du secteur, qui joue un rôle important dans la valorisation, la transformation et l’adaptation de la production agricole.
La réunion a vu la participation d’un représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), Lassaâd Ben Hassine, et des membres du Comité de gestion, représentant toutes les parties intervenantes au sein des structures administratives et professionnelles, avec une délégation du bureau d’études chargé de la préparation de l’étude, selon les données publiées par le ministère.
Le secteur de l’industrie alimentaire contribue à la sécurité alimentaire en développant les exportations et en augmentant la production, en plus de son rôle dans la réduction des dommages, la préservation de la qualité et de la sécurité sanitaire et sa contribution au développement régional.
Le secteur compte 965 entreprises employant environ 77 000 personnes. Il contribue à hauteur de 3,1% au PIB, de 25% à la valeur des investissements industriels et de 5% aux emplois.
À la fin du mois de juillet 2024, la balance commerciale alimentaire a enregistré un excédent grâce principalement à l’évolution significative des exportations d’huile d’olive, avec des recettes de 4,6 milliards de dinars pour la saison 2023/2024.