L’Institut Tunisien pour l’Emploi Inclusif (TILI), en partenariat avec le Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, a organisé une conférence régionale intitulée « Repenser l’informalité ». Et ce, lors d’une conférence, à Tunis, dans la journée du mardi 10 septembre 2024.
L’objectif étant d’explorer les stratégies permettant de faciliter la transition des travailleurs de l’économie informelle vers l’économie formelle.
Ainsi que le rôle de TILI, une organisation dédiée à la promotion des droits des travailleurs dans l’économie informelle et à l’élaboration de politiques favorisant l’inclusion sociale et économique de ce secteur.
En tant que l’une des principales institutions en Tunisie, elle œuvre pour la transition vers une économie formelle. De ce fait, TILI mène des programmes axés sur la collecte de données, l’autonomisation des travailleurs et le soutien aux dialogues communautaires.
En outre, l’institut travaille également à améliorer la protection sociale des travailleurs informels et à renforcer leur participation dans les processus décisionnels relatifs à leur avenir professionnel et social.
Il convient de noter que depuis sa création, TILI a joué un rôle clé dans l’adoption de la loi sur l’auto-entrepreneur, la formation de plus de 140 conseillers à la formalisation des activités, et la création de guichets uniques pour soutenir la formalisation.
Une chose est sûre : l’économie informelle constitue un aspect central dans de nombreuses économies, notamment dans les pays en développement. Ce secteur englobe des activités économiques et des arrangements de travail non régulés.
La conférence a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs informels; mais aussi les opportunités permettant d’améliorer leur inclusion sociale et économique à travers des réformes adéquates.
L’économie numérique et l’économie des plateformes représentent une composante de plus en plus significative de l’économie informelle. Les plateformes numériques permettent aux individus de travailler de manière flexible et de fournir une variété de services en ligne, mais elles posent également des défis en termes de stabilité de l’emploi et de protection sociale. La conférence a examiné comment adapter les politiques de travail pour répondre à ces évolutions et améliorer les conditions des travailleurs dans ce secteur.
Par ailleurs, elle a été marquéepar le lancement d’une plateforme numérique dédiée aux études et aux statistiques sur l’informalité, un outil essentiel pour orienter les futures politiques de transition vers l’économie formelle.
Des représentants du gouvernement, des experts, des chercheurs et des intervenants de pays comme le Liban, l’Égypte, la Côte d’Ivoire et la Jordanie ont participé pour échanger sur les meilleures pratiques en matière de travail informel.