Le débat sur le projet de loi de finances pour 2025 interpelle tout le monde. Pour Ridha Chkoundali, professeur universitaire en sciences économiques, le projet de loi devra mettre l’accent sur la reprise des projets qui ont été suspendus. Et ce, dans le but de dynamiser l’économie et de répondre aux besoins de développement. C’était lors de son intervention sur les ondes de Jawhara fm, jeudi 12 septembre 2024.
Ridha Chkoundali a souligné que ces réformes s’inscrivent dans une volonté de ne pas recourir aux emprunts extérieurs, contrairement aux pratiques passées. De même qu’elles répondent aux exigences des bailleurs de fonds internationaux, notamment le FMI.
Il estime que l’épuisement des ressources d’emprunts internes complique la situation. Tout en rendant la clarification des choix de l’État sur la Caisse de compensation davantage nécessaires.
Ainsi, plusieurs grands principes visent à rationaliser les dépenses publiques et à maintenir un équilibre financier. Les principaux points évoqués comprennent le contrôle de la masse salariale.
D’après le professeur, une priorité devrait être accordée à la maîtrise de la masse salariale dans la fonction publique, qui se traduirait par un gel des recrutements pour l’année 2025. Ce qui permettra en l’occurrence de réduire les dépenses publiques liées aux salaires, représentant une part significative du budget. Et ce, pour mieux optimiser l’utilisation des ressources publiques.
Il ajoute que malgré les contraintes budgétaires, le maintien du rôle social de l’État est un objectif clé. Bien que l’épuisement des ressources d’emprunts intérieurs pose un défi à cet égard.
Quant à la gouvernance des dépenses de compensation, il part du constat que le projet prévoit une gouvernance améliorée des dépenses de compensation. Ce qui est essentiel pour assurer la transparence et l’efficacité des subventions.