La campagne électorale pour l’élection présidentielle 2024 devra débuter le 14 septembre dans un contexte politique, social et légal difficile. Telle est l’annonce du communiqué du Syndicat national des journalistes tunisiens. Toujours selon le SNJT, cela pourrait affecter la transparence et l’intégrité du processus électoral.
D’après le communiqué, les journalistes font face à des pressions, soulevant des inquiétudes quant à leur sécurité et à leur capacité à exercer leur métier librement.
Un rapport de la Radio nationale a révélé des soupçons sur l’existence d’une chambre chargée de manipuler les contenus médiatiques à des fins de propagande, compromettant ainsi la crédibilité des institutions médiatiques.
Le syndicat des journalistes a reçu des alertes de collègues concernant des demandes de création de contenus dans le même sens, que les journalistes ont rejetées pour préserver l’intégrité de leur profession.
Le syndicat insiste sur l’importance d’un journalisme indépendant et objectif, conforme aux valeurs d’égalité, de liberté et de pluralité qui doivent guider la couverture des élections. Il recommande aux rédactions de produire un contenu de qualité tout en s’opposant à toute forme d’interférence. Les journalistes sont également encouragés à signaler toute tentative d’influence ou de menace au syndicat.