« Les membres de l’équipe de campagne de Ayachi Zammel peuvent mener campagne pour leur candidat, même si ce dernier est en état d’arrestation ».
C’est ce qu’a indiqué, vendredi 13 septembre, à l’agence TAP, Najla Abrougui, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
La participation ou non de Ayachi Zammel à sa propre campagne électorale « relève des prérogatives de la justice », a-t-elle ajouté.
Le candidat Ayachi Zammel, secrétaire général du Mouvement « Azimoun », est poursuivi en justice pour « falsification de documents et utilisation frauduleuse de données à caractère personnel », et ce, sur la base de l’article 878 de la loi relative à la protection des données personnelles, selon son avocat Abdessattar Massoudi. Il est également poursuivi pour « tentative d’influencer les électeurs » conformément à l’article 161 du décret-loi n°55 du 15 septembre 2022 relatif aux élections et aux référendums.
D’après Najla Abrougui, l’équipe de campagne de Ayachi Zammel a accompli toutes les démarches juridiques nécessaires auprès de l’Instance des élections en vue de mener la campagne de leur candidat et organiser les activités organisées à cet effet.
Elle a insisté sur le fait que l’ISIE doit être informée des activités de campagne 48 heures à l’avance.
Abrougui a, dans ce sens, cité en exemple le cas de Nabil Karoui, candidat à la présidentielle de 2019, qui a accédé au second tour alors même qu’il était emprisonné.
Avec TAP