Le candidat à la présidentielle, Mondher Zenaidi, exclu par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), a réagi le samedi 14 septembre 2024, à l’injonction du tribunal administratif demandant à l’Isie d’exécuter le jugement en sa faveur.
Mondher Zenaidi a qualifié cette décision d’“historique”, soulignant qu’elle oblige l’Isie à respecter les jugements de son assemblée plénière et avertit des conséquences d’un refus sur le processus électoral et les résultats de la présidentielle.
Il a mis en garde les institutions constitutionnelles contre l’absence de prérogatives permettant à l’Isie de rejeter les décisions du tribunal administratif, affirmant que des actions illégales de l’Isie pourraient invalider l’ensemble du processus électoral et créer un vide constitutionnel. Zenaidi a réaffirmé sa candidature à la présidentielle, soutenue par la justice et le peuple tunisien, appelant à l’unité pour un avenir meilleur.
Le premier président du tribunal administratif, Mehdi Grissia, a confirmé que le jugement en faveur de Zenaidi avait été maintenu, renforçant ainsi sa position dans la course électorale.