Comme on dit, apprendre deux langues est bon pour le moral et bénéfique pour le cerveau. C’est ce qu’ont révélé deux études canadiennes mettant en lumière les effets positifs du bilinguisme sur le cerveau, tant chez les enfants que chez les personnes âgées.
Selon des données récentes de Statistiques Canada, le Nouveau-Brunswick a une population bilingue de 34%, tandis que d’autres provinces comme l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse affichent des taux plus bas.
La première étude, dirigée par Sally Sade de l’Université de Lethbridge, a examiné des enfants de 3 à 5 ans et a révélé que ceux qui parlent deux langues affichent de meilleures compétences en jeu social et en contrôle émotionnel, ainsi que de meilleures performances dans des tests de fonctions exécutives.
Cela explique le fait de jongler entre deux langues active constamment les réseaux d’attention dans le cerveau, ce qui améliore ces capacités cognitives.
Par ailleurs, la deuxième étude, supervisée par Shanna Kousaie de l’Université d’Ottawa, explore les mécanismes du bilinguisme et son potentiel à retarder l’apparition des symptômes de la démence.
Bien que des données suggèrent que le bilinguisme soit bénéfique pour le vieillissement cognitif, les mécanismes exacts restent à découvrir.
En résumé, ces recherches soulignent l’importance du bilinguisme pour le développement cognitif des enfants et son rôle potentiel dans le maintien de la santé cognitive des personnes âgées.