Les exportations de pétrole brut de la Libye ont continué de décliner alors que les négociations menées sous l’égide de l’ONU n’ont pas permis de sortir de l’impasse sur le contrôle de la Banque centrale du pays. Une situation qui s’est étendue à l’industrie pétrolière.
Les exportations sont tombées à un rythme d’environ une expédition tous les deux à trois jours au cours de la semaine du 9 septembre. Et ce, contre un pétrolier chaque jour ou tous les deux jours au début du mois, selon Bloomberg.
La Libye a exporté 314 000 barils par jour au cours de la semaine du 9 septembre; contre 468 000 barils de pétrole brut par jour au cours des cinq premiers jours du mois.
Ainsi, la crise a commencé le mois dernier lorsque des factions basées dans l’ouest du pays ont décidé d’évincer le vétéran gouverneur de la Banque centrale de Libye. Ce qui a incité les factions de l’est du pays à annoncer l’arrêt complet de la production pétrolière.
Bien que les deux organes législatifs libyens aient annoncé un accord pour nommer conjointement un nouveau gouverneur de la Banque centrale de Libye dans un délai de 30 jours, la situation reste ambiguë.
Finalement, la Mission de soutien des Nations unies en Libye, qui tente de calmer la crise, a récemment déclaré qu’elle reprendrait la facilitation des pourparlers entre les factions libyennes à Tripoli.