L’inflation en Israël a atteint son plus haut niveau depuis près d’un an en août. C’est ce qu’indiquent les données publiées lundi 16 septembre par le bureau des statistiques de l’Etat occupant. Une évolution qui limite la possibilité de nouvelles baisses des taux d’intérêt dans un avenir proche.
En particulier, sur une base annuelle, l’inflation s’est établie le mois dernier à un taux de 3,6 %; après la hausse de 3,2 % enregistrée en juillet. Il s’agit du taux le plus élevé depuis octobre 2023 en Israël.
Ce chiffre est supérieur à l’objectif d’inflation annuel du gouvernement de 1 à 3 %. De même qu’il dépasse l’estimation des économistes dans un sondage Reuters qui prévoyait une inflation à 3,2 %, comme en juillet.
L’indice des prix à la consommation s’est également renforcé plus que prévu sur une base mensuelle, grimpant de 0,9 % en août par rapport à juillet. Et ce, principalement en raison de la hausse des coûts des produits frais, de l’alimentation, du logement, des transports, de l’éducation et des divertissements. En revanche, les prix de l’habillement et de la chaussure, des télécommunications et de l’ameublement ont baissé.
A cet égard, notons que la Banque d’Israël a réduit son taux d’intérêt directeur en janvier. Mais lors de ses réunions suivantes en février, avril, mai, juillet et août, elle a maintenu les taux inchangés, invoquant les tensions géopolitiques, les pressions inflationnistes et une politique budgétaire plus souple en raison de la guerre.
Enfin, les responsables de la Banque centrale israélienne ont également déclaré qu’ils ne s’attendaient pas non plus à une baisse des taux lors de sa prochaine réunion du 9 octobre.