La question sur la dangerosité des ondes Wi-Fi, qui a divisé le monde médical et au-delà au cours des 30-40 dernières années, vient de connaître son épilogue. L’OMS vient de trancher. Au grand dam des « complotistes », mais un soulagement pour les « craintifs ».
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « les ondes Wi-Fi sont officiellement non cancérigènes et sans risque pour la santé ». Une manière pour l’agence onusienne d’en finir une fois pour toutes.
En dépit de nombreux démentis scientifiques unanimes durant plusieurs années, beaucoup persistaient à dire que « les ondes radio des technologies sans fil comme le Wi-Fi seraient mauvaises pour la santé humaine. Il est notamment souvent question du rapprochement entre utilisation intensive des smartphones et cancers du cerveau », rappelle le site lesnumeriques.com.
Comment l’OMS en est arrivée à cette conclusion ? L’organisme onusien a demandé au chercheur australien Ken Karipidis, qui dirige une équipe de chercheurs/spécialistes, de faire « une revue systématique massive de plus de 5 000 publications sur le sujet, réalisées entre 1994 et 2022 », nous apprend-on. Au bout du compte, et en analysant ces études, et plus spécifiquement une soixantaine plus longues et plus complètes que les autres, leur constat est sans appel, écrit notre source : « L’exposition aux émissions radio des technologies sans fil est sans danger pour la santé humaine ».
Il s’agit aujourd’hui de l’étude la plus sérieuse et la plus complète jamais réalisée sur le sujet des ondes et de la santé humaine.
« Plus exactement, aucune association n’a été trouvée entre l’utilisation du téléphone portable et le cancer du cerveau, ou tout autre cancer de la tête ou du cou. La fréquence d’utilisation de son appareil ne change également rien ».
Mais encore, «… de plus, les ondes radio en provenance d’antennes relais ou de stations, ou l’exposition régulière aux ondes radio, n’augmentent pas non plus le risque de cancer du cerveau. Vous pouvez donc continuer à vivre sereinement au milieu des ondes, d’autant que ce sont probablement les microplastiques dans notre organisme qui nous tueront en premier ».
Nous voilà rassurés !