Les élections américaines avancent à grands pas. La question essentielle est de savoir qui sera le ou la prochain(e) président(e) des Etats-Unis d’Amérique. Quelles sont leurs chances? Entre les controverses entourant les poursuites légales à caractère politique, les tentatives d’assassinat et les manœuvres électorales des démocrates, l’électorat américain devra répondre par les urnes le 5 novembre prochain.
Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur a dressé un état des lieux des élections américaines via son post Fb : »Plus les chances du candidat républicain à la présidence des Etats-Unis d’Amérique se précisent; malgré le feuilleton mexicain des poursuites légales à caractère visiblement politique, les tentatives d’assassinat et les manœuvres électorales des démocrates qui ont remplacé un candidat Joe Biden sortant frappé d’une sénilité manifeste par la vice présidente Kamala Harris dont l’incompétence de plus en plus évidente se fait ressentir auprès des grands magnats qui commencent à changer de camp tel que Mark Zuckerberg, que de l’électorat démocrate, désormais tétanisé par la perspective d’un retour en force de Donald Trump. »
Il poursuit : « Les plus terrifiés par la perspective d’un retour de Donald Trump au pouvoir semblent être l’état profond aux Etats-Unis et en Europe avec l’alliance impie du pouvoir de l’argent, du complexe militaro-industriel et la pieuvre mondiale sioniste. Le candidat Trump qui a fait état de son engagement à mettre fin aux guerres et à rétablir la grandeur des Etats-Unis d’Amérique non pas comme une puissance militariste et impériale mais comme une puissance économique et industrielle avec une priorité pour l’emploi et le pouvoir d’achat, fait peur à ceux qui veulent contrôler le monde par la guerre et la destruction.
Il y a lieu de s’attendre à ce que, pour prévenir l’élection de Donald Trump et la mise en place de sa politique nationaliste anti-interventionniste, faute d’une énième tentative d’élimination physique, le fait accompli d’une guerre généralisée régionale ou mondiale ne soit mis en place avant le jour J du 6 novembre 2024. »
Et de conclure : « La recrudescence des attaques kiéviennes contre le territoire russe, avec le soutien de plus en plus engagé et de moins en moins discret de l’alliance atlantique, et le crescendo infernal des provocations israéliennes contre tous les pays de la région, versent dans la création d’un fait accompli militaire avant l’élection de plus en plus probable de Donald Trump le 6 novembre prochain. La patience et la capacité de résistance aux provocations chez les protagonistes russes, iraniens et arabes tiendra-t-elle jusqu’au 6 novembre? Telle semble être la question à un milliard de dollars. »