Le candidat à l’élection présidentielle, Mondher Zenaidi, exclu à deux reprises par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) mais réhabilité par le tribunal administratif, a annoncé, dans une vidéo publiée le vendredi 20 septembre 2024, qu’il pourrait engager un recours contre l’ensemble du processus électoral.
Zenaidi a déclaré que si l’ISIE refuse d’appliquer les décisions du tribunal administratif, il serait contraint de demander la dissolution de l’instance et d’engager des poursuites contre ses membres. Il a également remis en question la légitimité des élections, estimant qu’il ne pouvait pas participer à un processus qu’il juge falsifié et illégal.
Dans sa déclaration, il a dénoncé les méthodes de l’ISIE, qu’il accuse de saper les fondements de l’État et d’entraver la justice administrative. Selon lui, participer à des élections dans de telles conditions reviendrait à cautionner un simulacre d’élections, sans campagne, sans candidats et sans programmes, qui seraient marquées par « la mort, la guerre, les ténèbres et la trahison ».
Zenaidi a exprimé son intention de poursuivre la bataille juridique avec confiance, affirmant que le tribunal administratif restait un rempart solide face à un système cherchant à le discréditer. Il a réitéré que le refus de l’ISIE de se plier aux décisions judiciaires mettait en péril la légitimité du processus électoral.